Le Réseau Marp-Burkina à pied d’œuvre pour la réduction des risques de catastrophes au Burkina Faso
Le Réseau Marp-Burkina, en partenariat avec le Réseau Mondial pour la réduction des risques de catastrophes (GNDR) conduit dans trois régions au Burkina Faso depuis 2019 un projet dénommé « Vues de la ligne du front 2019 ». Ce projet vise à renforcer l’inclusion et la collaboration entre les personnes à risque, la société civile et le gouvernement dans la conception et la mise en œuvre des politiques et des pratiques visant à réduire les risques de catastrophes. Le réseau à organisé e mardi 28 juin 2022 à Ouagadougou un atelier pour réfléchir sur les résultats des enquêtes.
Les catastrophes et crises humanitaires pèsent très lourdement sur le développement socio-économique de tous les pays en général et le Burkina Faso en particulier. Face à l’ampleur croissante des catastrophes et conformément à ses engagements nationaux et internationaux, de nombreuses actions ont été engagées depuis 2015 par le Burkina Faso dans le but de contribuer à la Réduction des Risques de Catastrophes. Le représentant du ministre en charge de l’action humanitaire Abdoul Karim Tiendrébéogo à l’ouverture de l’atelier a souligné en ces termes ‘’les actions déjà engagées sont énormes. Cependant, l’arbre ne devrait pas cacher la forêt. En effet, l’accent doit être davantage mis sur la prévention et la préparation, en intégrant en priorité le renforcement des capacités de tous les acteurs au niveau de l’administration publique, des collectivités territoriales, du secteur privé, de la société civile et des populations en général tant au niveau local que national’’.
Selon Issiaka Sawadogo, coordonnateur du réseau national de plaidoyer pour la réduction des risques de catastrophes, les résultats des actions menées permettront d’interpeller chaque citoyen burkinabè à une prise de conscience accrue par rapport aux mesures individuelles à entreprendre pour que des maisons, des familles et des cadres de vie soient des lieux sûrs face aux catastrophes. ‘’Les activités menées durant les trois années de mise en œuvre du projet a permis d’évaluer le niveau de compréhension des risques et de renforcement de la résilience des communautés’’ a-t-il ajouté.
Ce projet financé par l’Union Européenne a couvert les régions du Centre, du Centre Nord et l’Est.
