Déplacés et détenus de la région des Cascades : Zoumana Sagnon fait parler son cœur
Un producteur de la région des Cascades a fait parler son cœur en remettant deux tonnes et demi de vivre aux personnes déplacées de la région des Cascades et aux détenus de la maison d’arrêt de Banfora, le 04 février 2020.
C’est devant l’esplanade du gouvernorat des Cascades que Zoumana Sagnon de la société coopérative simplifiée de production de maïs a apporté sa contribution aux personnes déplacées. Ce fut également l’occasion pour Aminata Gouba/Sorgho, haut-commissaire de la Comoé, représentant le gouverneur de la région, d’adresser la reconnaissance du gouvernement du Burkina Faso à la société coopérative donatrice, à toutes les personnes physiques et morales et les communautés hôtes des personnes déplacées internes de la région, pour la solidarité et l’entraide, dans l’accomplissement de leur besoin du minimum vital. Elle a aussi noté que ces déplacées sont pour la plupart démunis, du fait d’avoir quitté les lieux dans des conditions assez difficiles. Et d’ajouter qu’ils (les déplacés) ont des difficultés à satisfaire leur besoins alimentaires, sanitaires, de logements et de scolarisation de leurs enfants.
Tou Drissa, directeur régional de la femme et solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire a quant à lui, a signifié que leur présence au gouvernorat est heureuse avec la coopérative de production de maïs qui a donné deux tonnes et demi de vivres aux personnes déplacées internes de la région et des pensionnaires de la maison d’arrêt et de correction de Banfora. Cette initiative qui vient soulager la souffrance des compatriotes qui, suites aux attaques terroristes est à saluer. Aussi, le directeur régional a noté qu’ils sont à 4900 déplacés à la date du 15 janvier 2020. Il invite donc tout le monde à œuvrer comme monsieur Sagnon Zoumana car, ce n’est pas une joie de quitter de force sa localité pour une autre destination.
Le donateur du jour a fait savoir que tout un chacun connaît des difficultés mais malgré tout, chaque année, lui il fait un don du dixième de sa production à l’action sociale. Il souligne qu’il est dans cette œuvre depuis 2003. Toutefois, son souhait est que dans les années à venir le don ne soit plus destiné aux personnes déplacées internes. Et de renchérir : « je prie pour qu’il y ait la paix au Faso afin que les uns et les autres regagnent leurs localités ». Par ailleurs, les femmes qui travaillent dans la coopérative ont aussi apporté 30 kilos de sésame et du gombo sec pour les déplacés et détenus.
